Automne : 5 erreurs fréquentes lors du nettoyage des façades (et comment les éviter)
À l’automne, les façades subissent une double pression : d’un côté, les conditions climatiques changeantes — humidité, vent, pluies fréquentes, baisse de température — favorisent la prolifération des micro-organismes ; de l’autre, la pollution urbaine et les poussières s’accumulent, ternissant l’aspect du bâti.
C’est aussi la dernière période propice à l’entretien avant la trêve hivernale, où les travaux en extérieur deviennent plus contraignants.
Pourtant, un nettoyage de façade mal préparé ou mal exécuté peut compromettre la durabilité du support, réduire l’efficacité des traitements appliqués, voire engendrer des désordres prématurés.
Fort de plus de 70 ans d’expérience dans le développement de solutions professionnelles de nettoyage, de traitement et de protection, SCALP SAS vous aide à identifier les cinq erreurs les plus courantes lors du nettoyage des façades… et à les éviter efficacement.
1. Négliger la nature et la porosité du support:
Chaque façade possède des caractéristiques physiques et chimiques propres : porosité, dureté, alcalinité, sensibilité à l’eau ou aux solvants. Nettoyer une façade sans évaluer ces paramètres, c’est risquer d’altérer le matériau. Une pierre calcaire réagira différemment d’un enduit ciment ou d’une brique poreuse, notamment face aux agents acides, aux alcalins ou à la pression mécanique.
Conséquence : efflorescences, décoloration, farinage, ou microfissuration du support.
La bonne approche :
Avant tout nettoyage, il faut identifier le matériau et son niveau d’encrassement pour sélectionner un produit et une méthode adaptés.
- SCALP FAÇANET PAE est un nettoyant professionnel sans rinçage, efficace contre la pollution atmosphérique, les dépôts graisseux et autres salissures. Il convient à la plupart des supports minéraux courants.
- NET ENZYME EKO’R, à base d’enzymes naturelles, nettoie en douceur sans altérer les surfaces fragiles. Sa formulation sans solvant, sans acide ni soude est idéale pour les bâtiments sensibles ou classés, et pour les chantiers à faible impact environnemental.
Bon réflexe SCALP : toujours réaliser un test sur une petite zone avant d’intervenir sur l’ensemble de la façade.
2. Nettoyer sans éliminer les micro-organismes : une erreur de fond
L’automne est la saison la plus propice à la reprise biologique : dépôts verts, algues et lichens se développent rapidement sur les supports poreux soumis à l’humidité.
Ces organismes, en se fixant, retiennent l’eau dans le matériau, provoquant un désordre progressif : érosion de surface, taches verdâtres, désagrégation et perte d’adhérence des revêtements.
Erreur fréquente : se contenter d’un nettoyage mécanique sans traitement curatif complémentaire.
La solution SCALP :
- BATINET M et BATINET M 3100 détruisent en profondeur les micro-organismes, assurant un assainissement durable du support.
- SCALP ACCELERATOR M peut être ajouté pour renforcer et accélérer l’efficacité du traitement SCALP ANTI-M et SCALP ANTI-M 3100 dans les conditions humides ou froides, souvent rencontrées à l’automne.
Bon réflexe SCALP : laisser le traitement biocide agir (plusieurs semaines) et ne surtout pas le rincer. La surface traitée retrouvera un aspect sain sous l’action du vent et de la pluie.
3. Oublier de rincer après l’utilisation d’un nettoyant nécessitant un rinçage:
Si certaines solutions de nettoyage modernes, comme SCALP FACANET PAE, ne nécessitent pas de rinçage, la plupart des nettoyants professionnels traditionnels doivent impérativement être rincés après application.
C’est une étape souvent négligée, par manque de temps ou de méconnaissance du rôle chimique du rinçage.
- Modifier la tension superficielle du matériau, entraînant des taches ou auréoles visibles.
- Gêner l’adhérence des futurs traitements de protection (hydrofuge, peinture, anti-graffitis).
- Altérer la durabilité du support, surtout sur les surfaces poreuses qui “retiennent” les produits chimiques.
Les bonnes pratiques professionnelles :
- Toujours vérifier sur la fiche technique si le produit doit être rincé ou non.
- En cas de doute, opter pour un rinçage à l’eau claire sous pression modérée pour éliminer tout résidu.
- Adapter la pression et le débit d’eau selon la sensibilité du matériau : pierre tendre, enduit ancien, béton, etc.
Les solutions SCALP concernées :
- SCALPNET® AQUA 37 est un nettoyant en gel thixotrope conçu pour les façades en brique et surfaces minérales (brique, béton, grès, etc.). Il débarrasse les façades des salissures noires d’origine atmosphérique, mais nécessite un rinçage après action (du bas vers le haut à l’eau sous pression, 90 bars).
- SCALP PRONET, shampoing façade polyvalent, est formulé pour décrasser, dégraisser et nettoyer en profondeur. Pour assurer une finition propre et permettre l’accrochage de traitements ultérieurs, il doit être dilué et rincé abondamment après application.
Bon réflexe SCALP : même lorsque le produit se dit “faible rinçage”, un passage d’eau claire reste recommandé pour assurer la compatibilité avec les traitements à venir.
4. Appliquer une protection sur support humide:
L’humidité est l’ennemi invisible de la durabilité des protections. Une façade encore humide après nettoyage empêche la pénétration homogène des hydrofuges ou biocides, réduisant leur efficacité. Pire, l’eau piégée dans la structure poreuse peut favoriser l’apparition d’auréoles ou d’efflorescences après séchage.
La solution :
- Respecter un temps de séchage suffisant, généralement 24 à 72h selon la nature du support et les conditions météo.
- Contrôler l’hygrométrie avant application d’un traitement protecteur.
Le produit phare :
- SCALPFUGE PRO CE est un hydrofuge professionnel certifié CE, conforme à la norme EN-1504-2. Il pénètre en profondeur pour bloquer l’eau sans altérer la perméabilité à la vapeur d’eau. Résultat : le support reste respirant tout en étant durablement protégé contre l’humidité, le gel, les chlorures, la carbonatation et la corrosion.
Bon réflexe SCALP : éviter toute application par temps pluvieux ou à forte humidité (>80%).
5. Superposer les protections sans vérifier leur compatibilité:
Les protections de surface — hydrofuges, oléofuges, anti-graffiti — reposent sur des technologies différentes et des liants souvent incompatibles.
Appliquer un anti-graffiti sur un support déjà hydrofugé, ou inversement, crée une barrière d’incompatibilité : le second traitement n’adhère pas, formant un film hétérogène inefficace.
Les bonnes pratiques :
- Toujours appliquer les protections sur un support propre et sec.
- Choisir un seul type de protection selon le besoin prioritaire : prévention de la pénétration de l’eau ou facilitation du nettoyage des graffitis.
Bon réflexe SCALP : en cas de doute, demander conseil au service technique SCALP avant d’appliquer un traitement combiné.
La façade, un système vivant à entretenir avec méthode:
Entretenir une façade ne consiste pas seulement à la rendre propre : il s’agit de préserver un matériau vivant, sensible à son environnement et aux interventions humaines.
L’efficacité d’un nettoyage repose sur trois piliers : le diagnostic, la sélection du produit adapté et le respect du protocole d’application.
En résumé :
- Diagnostiquer le support avant toute intervention.
- Éliminer les micro-organismes avant nettoyage et protection.
- Rincer ou non selon la formulation du produit.
- Attendre le séchage complet avant toute application.
Choisir une seule protection compatible avec le support.
À propos de SCALP SAS:
Depuis plus de 70 ans, SCALP SAS conçoit et fabrique en France des produits professionnels de nettoyage, décapage, traitement et protection des surfaces dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics, du transport et de l’industrie.
Sa démarche s’inscrit dans une logique de performance et de durabilité, avec des formulations de plus en plus écoresponsables, comme la gamme EKO’R, développée à partir de matières premières biosourcées et biodégradables.
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